Les équipes d’Elcimaï Environnement viennent d’apporter leur expertise à la conception d’un réseau de chaleur alimenté par une chaufferie centrale biomasse, pour la Régie municipale de Bitche (57). La ville s’est en effet engagée dans une démarche de transition écologique et ce système de chauffage compte parmi ceux qui émettent le moins de gaz à effet de serre, tout en permettant d’approcher l’autonomie énergétique.
Mission de maitrse d’oeuvre pour Elcimaï Environnement
Elcimaï Environnement est intervenu dans le cadre d’une mission de maÏtrise d’oeuvre au sein d’un groupement mandataire. Il a été essentiellement chargé de la conception du réseau : plans du bâtiment, dimensionnement, process (calculs thermiques et hydrauliques, électricité, maquette 3D…). Il a également assuré l’ensemble des études de raccordement pour les 114 bâtiments concernés (soit une quarantaine de clients), dont une grande partie des bâtiments publics, les deux casernes du Ministère des Armées, des locaux professionnels et des immeubles collectifs, soit un réseau d’une douzaine de kilomètres, qui pourra le cas échéant être encore étendu, une réserve de puissance ayant été prévue.
Extraits de la maquette de conception 3D ©Groupe Elcimaï
Extraits de la maquette de conception 3D ©Groupe Elcimaï
« Nos équipes détiennent un savoir-faire reconnu dans le domaine des réseaux de chaleur et des chaufferies biomasse, explique Anthony Romanet-Perroux, chargé d’affaires chez Elcimaï Environnement. Nous avons pu proposer les solutions techniques les plus appropriées à EIMI, notre client mandataire, comme à la Régie de Bitche, le maître d’ouvrage, et ce dans des délais contraints. Les études ont été menées d’avril à décembre 2024, puis le chantier a pu démarrer. Après des tests en septembre dernier et une montée en puissance progressive, le réseau vient déjà d’être mis en service. »
La chaufferie centrale est dotée de deux chaudières biomasse de 3,2MW et 1.6MW, complétées par deux chaudières gaz de 6,5MW et 3,7MW en appoint ou secours.
Dans l’objectif de favoriser l’économie de proximité, le bois sera uniquement d’origine locale, non valorisable à hauteur de 85% minimum et d’une valeur estimée à 580 000 euros par an. Grâce à la biomasse, ce sont 7 000 tonnes de C02e qui seront ainsi évitées chaque année. Les clients usagers pourront quant à eux mieux maîtriser leurs dépenses d’énergie, sans subir les fluctuations des prix à l’échelle nationale.
L’ensemble des travaux représente un investissement de 23 millions d’euros ; l’Ademe a participé à hauteur de 7,9 millions d’euros.
Publié le
27/10/2025
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